Nuria Iturrioz : double vainqueure de la coupe Lalla Meryem

Nuria Iturrioz : double vainqueure de la coupe Lalla Meryem

Lauréate de la Coupe Lalla Meryem en 2016 et en 2019, l’Espagnole Nuria Iturrioz n’est pas passée loin de l’exploit de soulever le trophée pour la 3e fois cette année. Elle a dominé le dernier tour avant de connaître un coup de mou dans les ultimes trous.
À l’orée du round final, elle nous a accordé une interview...

Comment vous sentez-vous après cette belle journée de golf (2e au terme du 2e tour de la Coupe Lalla Meryem, NDLR) où vous finissez aux pre- mières places et pensez-vous pouvoir gagner la Coupe Lalla Meryem pour la 3e fois ?

Je me sens vraiment bien. J’ai l’impression que mon jeu est dans une très bonne dynamique après cette intersaison. Je me suis beaucoup entraînée et j’ai beaucoup travaillé sur la technique et l’as- pect mental du jeu. Je me sens vraiment en paix avec moi-même et je profite du moment, donc c’est une bonne chose pour moi. Oui, bien sûr que je me sens capable de gagner une troisième fois ce tournoi. Si ce n’est pas cette année, ce sera peut-être l’année prochaine (elle a fini 4e ex-ae- quo cette année, NDLR). J’aime beaucoup le par- cours Bleu du Royal Golf Dar Es Salam de Rabat et j’apprécie également le cadre donc je revien- drai jouer ce tournoi autant de fois que possible.

Pourquoi aimez-vous particulièrement le par- cours du Royal Golf Dar Es Salam ?
D’abord, c’est un cadre très paisible. J’aime entendre les oiseaux chanter et le bruit des feuilles des arbres. À certains endroits du parcours, tu as l’impression de vivre des moments suspendus dans le temps, avec cette impression d’être seule au monde. Et comme j’aime être seule parfois, je me sens bien ici. En plus, le public marocain est très accueillant et me soutient quand je joue.

Quels sont les aspects de votre jeu où vous vous sentez particulièrement forte ?
Je trouve que je joue très bien au driving. Je me sens de plus en plus forte également avec mes fers et mon petit jeu devient solide. J’ai aussi dû faire un gros changement avec mon putter. Mon jeu autour du green avait besoin d’amélioration. J’ai beaucoup travaillé là-dessus pendant l’in- tersaison et je pense que cela évolue dans le bon sens ce qui ne manquera pas de me donner plus d’opportunités de faire des birdies.

Vous avez mentionné avoir travaillé sur l’aspect mental de votre jeu. Pourquoi est-ce si important pour un gol- feur ou une golfeuse de travailler sur ce domaine-là ?

Nous n’avons que peu de temps pour réfléchir à nos coups. Il faut donc avoir l’esprit clair tout le temps et être vraiment concentré. J’avais senti le besoin de travailler sur le mental et je pense que je progresse, mais ce n’est pas quelque chose qu’on acquiert d’un coup, cela prend du temps. Il faut donc toujours continuer à travail- ler sur le mental.

L’Espagne compte de nombreux joueurs et joueuses de haut niveau. Qu’est-ce qui explique cela, selon vous ?
Je pense que nous sommes très passionnés. Nous avons ce feu intérieur, cette soif de compétition et cette envie de gagner. Je crois que c’est cela le secret. Nous sommes latins donc nous avons cette énergie qui nous pousse à tou- jours nous améliorer. Et bien sûr, quand on est entouré de joueurs qui travaillent dur et qui évoluent à un haut niveau, cela nous pousse à suivre le rythme pour rester dans la course. Nous sommes très compétitifs dès le plus jeune âge et je pense que cela nous aide à progresser.

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