La Direction Technique Nationale, chapeautée par Olivier Edmond et le Pôle Développement de la FRMG, sous la responsabilité de Maryem Alaoui, jouent un rôle important dans le développement de la pratique du golf.
La Direction Technique Nationale, chapeautée par Olivier Edmond et le Pôle Développement de la FRMG, sous la responsabilité de Maryem Alaoui, jouent un rôle important dans le développement de la pratique du golf.
En tant que DTN, quel regard portez-vous sur la politique de développement de la pratique du golf de la FRMG?
Un travail, ralenti par la crise sanitaire mondiale, a débuté en 2019 avec l’ensemble des acteurs du pays. Cette triste période a permis de préparer l’avenir et je suis très heureux de pouvoir œuvrer à la mise en place intensive de la vision de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de son Comité Fédéral. Avec mes collègues, nous avons mis en place un système qui implique les clubs et qui, grâce à la politique de formation de la Fédération Royale Marocaine de Golf, permet de s’appuyer sur les enseignants. Ils accueillent les nouveaux golfeurs mais vont aussi à leur rencontre, ce qui est nouveau. Les accompagner dans le renouvellement de leurs missions et dans leur professionnalisation est très enrichissant et permet des échanges qui, j’espère, seront bénéfiques pour le développement de la pratique du golf au cours des 10 prochaines années. C’est un défi que nous devons relever tous ensemble.
Initier les jeunes au golf et les former est fondamental pour vous mais avez-vous prévu de mettre à la disposition des plus prometteurs les moyens de leur permettre de réussir dans ce sport ?
Cette politique s’appuie sur de nombreuses étapes qui reposent d’abord sur la formation des personnes qui ont la charge d’encadrer les golfeurs et de les faire progresser. Les partenariats avec la PGA France et TPI en sont un exemple, mais la formation des arbitres ou celle dédiée aux règles de golf dans les clubs, qui a débuté, en est un autre. Ensuite, le golf est un sport international le plus pratiqué en individuel, et donc le pôle formation a proposé aux jeunes et aux professionnels des formations en anglais. Puis, il y a eu le lancement du Programme First Tee Maroc pour une population dont l’accès au golf dès le plus jeune âge était limité. Une dizaine d’académies sont encadrées pour aider au développement des jeunes avec des droits et des devoirs pour chaque partie, la Fédération Royale Marocaine de Golf comme les clubs qui en bénéficient. Ce qui représente une aide à presque 50 % des clubs et surtout pratiquement 100 % des clubs qui ont le souhait de développer une école de golf puisque d’autres ouvertures sont programmées. C’est un processus long à installer avec un suivi important pour assurer sa pérennité. Et là encore, la situation sanitaire nous a obligés à être patient et à nous adapter.
Pour accompagner cette stratégie, la Fédération Royale Marocaine de Golf, à travers différentes commissions, comme la Commission des Jeunes, la Commission féminine, la Commission Sportive, la Commission de Formation et la DTN, met à la disposition des clubs et de leurs espoirs, une application de suivi qui s’améliore avec le retour des clubs, des clubs pour les plus jeunes, des balles de practice, des outils pédagogiques et des ressources humaines. Avec le concours des clubs, cette aide s’affine suivant leurs spécificités et pour la rentrée, un programme d’évaluation pédagogique accompagnera les progrès des jeunes. Ensuite, c’est à eux de se responsabiliser et de montrer leur détermination à réussir dans ce sport, ce qui reste une notion très abstraite. Lorsqu’un joueur encadré par son club atteint un niveau suffisant dans sa catégorie d’âge, la cellule performance de la Fédération Royale Marocaine de Golf apporte elle aussi son soutien et son expérience en complément de ce qu’apporte le développement au quotidien.
Le développement de la pratique du jeu de golf, dans sa globalité, doit apporter des réponses en suivant cette pyramide, y compris en créant des passerelles avec l’international que ce soit pour la formation ou les compétitions. Mais le haut niveau au golf commence tôt et peut prendre différentes formes. La compétition est un axe majeur que le développement de la base doit aider mais il faut aussi des experts dans plusieurs autres domaines pour que l’industrie du golf et du tourisme lié à notre sport se développe.
Y a-t-il un trait d’union entre les actions menées avec les écoles, les académies des clubs et les académies conventionnées pour harmoniser votre politique de développement et en tirer le meilleur parti?
J’espère qu’avec ma dernière réponse, il est clair qu’il y a au moins trois traits d’union :
• Le premier, la grande détermination de la Fédération Royale Marocaine de Golf à développer la pratique du golf dans le Royaume et à être présent aux côtés des clubs.
• Le second, la formation, qui part des enseignants, des métiers liés au golf et qui s’étend aux bénévoles dans les clubs et qui aboutit in fine à un meilleur encadrement pour les joueurs de tout âge.
• Et enfin, la responsabilisation de chacun pour accompagner cette démarche avec en premier lieu la sécurité des enfants et l’implication des clubs pour proposer un service complet de qualité.
Un travail, ralenti par la crise sanitaire mondiale, a débuté en 2019 avec l’ensemble des acteurs du pays. Cette triste période a permis de préparer l’avenir et je suis très heureux de pouvoir œuvrer à la mise en place intensive de la vision de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de son Comité Fédéral. Avec mes collègues, nous avons mis en place un système qui implique les clubs et qui, grâce à la politique de formation de la Fédération Royale Marocaine de Golf, permet de s’appuyer sur les enseignants. Ils accueillent les nouveaux golfeurs mais vont aussi à leur rencontre, ce qui est nouveau. Les accompagner dans le renouvellement de leurs missions et dans leur professionnalisation est très enrichissant et permet des échanges qui, j’espère, seront bénéfiques pour le développement de la pratique du golf au cours des 10 prochaines années. C’est un défi que nous devons relever tous ensemble.
Initier les jeunes au golf et les former est fondamental pour vous mais avez-vous prévu de mettre à la disposition des plus prometteurs les moyens de leur permettre de réussir dans ce sport ?
Cette politique s’appuie sur de nombreuses étapes qui reposent d’abord sur la formation des personnes qui ont la charge d’encadrer les golfeurs et de les faire progresser. Les partenariats avec la PGA France et TPI en sont un exemple, mais la formation des arbitres ou celle dédiée aux règles de golf dans les clubs, qui a débuté, en est un autre. Ensuite, le golf est un sport international le plus pratiqué en individuel, et donc le pôle formation a proposé aux jeunes et aux professionnels des formations en anglais. Puis, il y a eu le lancement du Programme First Tee Maroc pour une population dont l’accès au golf dès le plus jeune âge était limité. Une dizaine d’académies sont encadrées pour aider au développement des jeunes avec des droits et des devoirs pour chaque partie, la Fédération Royale Marocaine de Golf comme les clubs qui en bénéficient. Ce qui représente une aide à presque 50 % des clubs et surtout pratiquement 100 % des clubs qui ont le souhait de développer une école de golf puisque d’autres ouvertures sont programmées. C’est un processus long à installer avec un suivi important pour assurer sa pérennité. Et là encore, la situation sanitaire nous a obligés à être patient et à nous adapter.
Pour accompagner cette stratégie, la Fédération Royale Marocaine de Golf, à travers différentes commissions, comme la Commission des Jeunes, la Commission féminine, la Commission Sportive, la Commission de Formation et la DTN, met à la disposition des clubs et de leurs espoirs, une application de suivi qui s’améliore avec le retour des clubs, des clubs pour les plus jeunes, des balles de practice, des outils pédagogiques et des ressources humaines. Avec le concours des clubs, cette aide s’affine suivant leurs spécificités et pour la rentrée, un programme d’évaluation pédagogique accompagnera les progrès des jeunes. Ensuite, c’est à eux de se responsabiliser et de montrer leur détermination à réussir dans ce sport, ce qui reste une notion très abstraite. Lorsqu’un joueur encadré par son club atteint un niveau suffisant dans sa catégorie d’âge, la cellule performance de la Fédération Royale Marocaine de Golf apporte elle aussi son soutien et son expérience en complément de ce qu’apporte le développement au quotidien.
Le développement de la pratique du jeu de golf, dans sa globalité, doit apporter des réponses en suivant cette pyramide, y compris en créant des passerelles avec l’international que ce soit pour la formation ou les compétitions. Mais le haut niveau au golf commence tôt et peut prendre différentes formes. La compétition est un axe majeur que le développement de la base doit aider mais il faut aussi des experts dans plusieurs autres domaines pour que l’industrie du golf et du tourisme lié à notre sport se développe.
Y a-t-il un trait d’union entre les actions menées avec les écoles, les académies des clubs et les académies conventionnées pour harmoniser votre politique de développement et en tirer le meilleur parti?
J’espère qu’avec ma dernière réponse, il est clair qu’il y a au moins trois traits d’union :
• Le premier, la grande détermination de la Fédération Royale Marocaine de Golf à développer la pratique du golf dans le Royaume et à être présent aux côtés des clubs.
• Le second, la formation, qui part des enseignants, des métiers liés au golf et qui s’étend aux bénévoles dans les clubs et qui aboutit in fine à un meilleur encadrement pour les joueurs de tout âge.
• Et enfin, la responsabilisation de chacun pour accompagner cette démarche avec en premier lieu la sécurité des enfants et l’implication des clubs pour proposer un service complet de qualité.