IL A LA SCIENCEDES CLUBS
Tout jeune pro, Bryson DeChambeau pointe déjà dans le top 10 mondial après avoir remporté cinq tournois sur le PGA Tour en moins de deux ans ! Mais, l’Américain est aussi célèbre pour son approche scientifique du golf.
Si j’apprenais à écrire l’arabe, « je pourrais y arriver plus faci- lement », affirme Bryson
DeChambeau, la nouvellecoqueluche du golf américain. Car un de ses talents –et ils sont nombreux- est de pouvoir écrire à l’envers et de la main gauche (il est droitier)! Il s’exerce d’ailleurs à signer ses autographes de cette manière ! Bryson DeChambeau n’est pas seulement le nouvel OVNI « born in USA », vainqueur de quatre tournois en 2018, il est aussi le joueur le plus original du PGA Tour. Entre Mo Norman et le Professeur Nimbus. Sur le circuit américain, le Californien ne passe pas inaperçu. Toujours coiffé en tournoi d’une casquette hommage à Ben Hogan, Bryson étonne ses collègues parses conceptions scienti ques du golf.
A l’âge de six ans déjà, il était imbattable en calcul mental et se baladait en algèbre ! Au lycée, pour éviter à ses parents un achat super- u, il recopiait à la main son livre de cours de physique ! « Comme ça, en le réécrivant, j’apprenais et comprenais mieux la phy- sique». Ses connaissances scienti ques l’ont amené à ré échir différemment sur un par cours et à se passionner pour un livre paru en 1971, « The Gol ng Machine » de Homer Kelley. C’est une révélation.
Depuis, l’Américain, n°7 mondial, a adopté un swing sans aucun mouvement de poignets ou de mains. Son stance est assez raide, ses bras parfaitement tendus à l’adresse, en ligne parfaite avec le manche du club, et son swing est d’un seul bloc. Mais ce qui intrigue sur- tout, c’est son matériel. Tous ses fers ont la même longueur (37,5 inches), celle d’un fer 6 standard, ont le même lie légèrement upright et pèsent tous 278 grammes ! Tout l’inverse d’un club standard. Quand il signe avec Cobra un contrat de sponsoring après son passage chez les pros en 2016, il fait fabriquer une nouvelle série à son image : la Cobra King One-Length. Ce qui signi e que quel que soit le club, il ne change jamais sa position à l’adresse. Au putting aussi, Bryson DeCham- beau ne fait rien comme les autres. La sai- son dernière, il a même reçu des avertisse- ments de la part de l’USGA pour s’être servi d’un compas et de son carnet de greens pour mieux juger des pentes !Bref, Bryson DeChambeau aux allures de Jean Dujardin (l’acteur de « The Artist ») reçoit de la part de ses collègues quelques surnoms du genre : « Le scientifique ou le professeur fou ». Mais en dehors de ces quelques extravagances golfiques, c’est un champion confirmé, respecté malgré ses 25 ans, par les grands noms du PGA Tour. Il faut dire qu’il est le cinquième joueur de l’histoire à avoir réussi à remporter la même année, le championnat universitaire amé- ricain (NCAA) en individuel et l’US ama- teur avec Jack Nicklaus, Phil Mickelson, Tiger Woods et Ryan Moore. Pas mal comme filiation.
« Bryson est quelqu’un de très analytique, commente Tiger. C’est aussi un vrai compé- titeur » Des louanges qui vont droit au cœur de celui qui a disputé sa première Ryder Cup à Paris : « Tiger est mon idole d’enfance. Je l’admire depuis mon plus jeune âge ».
Et quand les règles de golf évoluent, Bryson évolue avec elles. Ainsi, il fait partie des champions à vouloir laisser le drapeau dans le trou quand il est sur le green (nouvelles règles 2019). « Tout dépend du modèle. Si la hampe est en bre de verre, je le laisserai et m’en servirai même pour mieux faire rentrer la balle dans le trou ». Bryson DeChambeau est ainsi. Tout devient matière à ré exion. Reste au Californien à savoir contrôler ses nerfs quand il manque des coups. C’est la seule chose dans son jeu qu’il ne maîtrise pas encore...
DeChambeau, la nouvellecoqueluche du golf américain. Car un de ses talents –et ils sont nombreux- est de pouvoir écrire à l’envers et de la main gauche (il est droitier)! Il s’exerce d’ailleurs à signer ses autographes de cette manière ! Bryson DeChambeau n’est pas seulement le nouvel OVNI « born in USA », vainqueur de quatre tournois en 2018, il est aussi le joueur le plus original du PGA Tour. Entre Mo Norman et le Professeur Nimbus. Sur le circuit américain, le Californien ne passe pas inaperçu. Toujours coiffé en tournoi d’une casquette hommage à Ben Hogan, Bryson étonne ses collègues parses conceptions scienti ques du golf.
A l’âge de six ans déjà, il était imbattable en calcul mental et se baladait en algèbre ! Au lycée, pour éviter à ses parents un achat super- u, il recopiait à la main son livre de cours de physique ! « Comme ça, en le réécrivant, j’apprenais et comprenais mieux la phy- sique». Ses connaissances scienti ques l’ont amené à ré échir différemment sur un par cours et à se passionner pour un livre paru en 1971, « The Gol ng Machine » de Homer Kelley. C’est une révélation.
Depuis, l’Américain, n°7 mondial, a adopté un swing sans aucun mouvement de poignets ou de mains. Son stance est assez raide, ses bras parfaitement tendus à l’adresse, en ligne parfaite avec le manche du club, et son swing est d’un seul bloc. Mais ce qui intrigue sur- tout, c’est son matériel. Tous ses fers ont la même longueur (37,5 inches), celle d’un fer 6 standard, ont le même lie légèrement upright et pèsent tous 278 grammes ! Tout l’inverse d’un club standard. Quand il signe avec Cobra un contrat de sponsoring après son passage chez les pros en 2016, il fait fabriquer une nouvelle série à son image : la Cobra King One-Length. Ce qui signi e que quel que soit le club, il ne change jamais sa position à l’adresse. Au putting aussi, Bryson DeCham- beau ne fait rien comme les autres. La sai- son dernière, il a même reçu des avertisse- ments de la part de l’USGA pour s’être servi d’un compas et de son carnet de greens pour mieux juger des pentes !Bref, Bryson DeChambeau aux allures de Jean Dujardin (l’acteur de « The Artist ») reçoit de la part de ses collègues quelques surnoms du genre : « Le scientifique ou le professeur fou ». Mais en dehors de ces quelques extravagances golfiques, c’est un champion confirmé, respecté malgré ses 25 ans, par les grands noms du PGA Tour. Il faut dire qu’il est le cinquième joueur de l’histoire à avoir réussi à remporter la même année, le championnat universitaire amé- ricain (NCAA) en individuel et l’US ama- teur avec Jack Nicklaus, Phil Mickelson, Tiger Woods et Ryan Moore. Pas mal comme filiation.
« Bryson est quelqu’un de très analytique, commente Tiger. C’est aussi un vrai compé- titeur » Des louanges qui vont droit au cœur de celui qui a disputé sa première Ryder Cup à Paris : « Tiger est mon idole d’enfance. Je l’admire depuis mon plus jeune âge ».
Et quand les règles de golf évoluent, Bryson évolue avec elles. Ainsi, il fait partie des champions à vouloir laisser le drapeau dans le trou quand il est sur le green (nouvelles règles 2019). « Tout dépend du modèle. Si la hampe est en bre de verre, je le laisserai et m’en servirai même pour mieux faire rentrer la balle dans le trou ». Bryson DeChambeau est ainsi. Tout devient matière à ré exion. Reste au Californien à savoir contrôler ses nerfs quand il manque des coups. C’est la seule chose dans son jeu qu’il ne maîtrise pas encore...